Article mis à jour le 04 janvier 2021

La vitamine C, également connue sous le nom d’acide ascorbique, est synthétisée par la plupart des mammifères. Cependant, l’Homme n’a pas la capacité de fabriquer cette vitamine. Il doit donc en assurer l’apport de façon quotidienne via son alimentation, la vitamine C n’étant pas stockée dans l’organisme.

L’une de ses principales fonctions physiologiques est son activité antioxydante. En effet, la vitamine C aide à protéger les cellules contre le stress oxydatif. Elle contribue à la régénération de la forme réduite de la vitamine E (vitamine liposoluble) pour lui redonner sa capacité antioxydante. La vitamine C joue donc un rôle antioxydant en protégeant les cellules et l’ADN contre les dommages oxydatifs.

Réglementation relative aux allégations santé sur la vitamine C

15 allégations de santé relatives à la vitamine C ont été autorisées par l’EFSA et la Commission européenne et peuvent être utilisées en respectant certaines conditions d’utilisation. Toutes les allégations de santé, dites « génériques » sont publiées dans le règlement (UE) n°432/2012 de la Commission du 16 mai 2012. Les allégations en lien avec le rôle antioxydant de la vitamine C sont les suivantes :

  • « La vitamine C contribue à la régénération de la forme réduite de la vitamine E »
  • « La vitamine C contribue à protéger les cellules contre le stress oxydatif »

Un futur axe de communication pour les enfants

L’’EFSA a évalué une nouvelle allégation concernant la vitamine C chez les enfants. L’allégation de santé proposée est la suivante : « La vitamine C protège les cellules en raison de son activité anti-oxydante ». Il est noté que l’effet revendiqué se réfère à la protection de l’ADN, des protéines et des lipides contre les dommages oxydatifs qui est un effet physiologique positif.

En 2009, une telle allégation avait déjà été évaluée positivement par l’EFSA avec comme cible la population en général (adultes). Ce qui change pour cette nouvelle allégation, c’est qu’elle cible une population différente : les nourrissons et jeunes enfants de la naissance jusqu’à 3 ans.

Pour conclure, l’EFSA a donné un avis positif concernant cette revendication. En effet, il est reconnu qu’une relation de cause à effet est établie entre un apport alimentaire en acide ascorbique et la protection de l’ADN, des protéines et des lipides contre les dommages oxydatifs.

Cette allégation pourra donc bientôt être affichée sur les emballages des denrées alimentaires. Il faut cependant attendre l’issue de la procédure d’autorisation (article 17 du règlement CE n°1924/2006) fixant les conditions spécifiques d’utilisation pour mentionner cette allégation concernant les denrées alimentaires destinées aux enfants de 0 à 3 ans.

Sources

  1. Dominique Turck et al, Vitamin C and protection of DNA, proteins and lipids from oxidative damage: evaluation of health claim pursuant to Article 14 of Regulation (EC) No 1924/2006, EFSA Journal, Volume 15, Jan 2015.
  2. Journal officiel de l’Union Européenne, Règlement (UE) n°432/2012 de la Commission du 16 mai 2012 établissant une liste des allégations de santé autorisées portant sur les denrées alimentaires, autres que celles faisant à la réduction du risque de maladie ainsi qu’au développement et à la santé infantiles.
  3. Règlement 1169/2009 de la Commission rectifiant le règlement (CE) 353/2008 fixant les dispositions d’exécution relatives aux demandes d’autorisation d’allégations de santé